🪀 Croyance Que Tout Objet A Une Ame

Envérité sous les croyances limitantes, caché au fond de notre âme se cache le vrai nous qui lui a envie de sa liberté et qui n’a qu’une envie c’est de réaliser ses rêves. Cependant bien souvent nous nous plaisons à rester dans notre zone de confort. L’Ego n’aimant pas les situations déstabilisantes, il vous ramènera Lessuperstitions avec des objets sont diverses et variées, et proviennent de cultures toutes aussi différentes.Si certaines peuvent sembler vraiment saugrenues, sachez que chacune d’entre elles émane d’une croyance bien ancrée. Aujourd’hui nous avons choisi de vous dévoiler quelques unes des superstitions avec des objets. quiélabore la croyance à un fait » qu’elle est « l’un des plus grands mystères de la philosophie, bien que personne n’ait été jusqu’à soupçonner qu’il y eût une difficulté quelconque à l’expliquer » – et il ajoute qu’il y trouve, quant à lui, une grande difficulté. Dans le texte du livre I, en revanche, le lecteur rencontre, sur le même sujet, des formules de Nousavons trouvé les réponses et solutions suivantes pour: Croyance selon laquelle toute chose a une âme. Cet indice a été vu pour la dernière fois dans le populaire CodyCross Le Puzzle du Jour Moyen. La solution que nous avons pour Croyance selon laquelle toute chose a une âme a un total de 8 lettres. [] Toutesces attaches et ces croyances limitantes dépendent de chaque individu, de son passé, de son expérience. Pour surmonter ce syndrome de l’objet, lâcher prise sur l’envie de reconquête et vraiment commencer à avancer dans ta guérison amoureuse tu dois avant tout travailler sur tous ces points en particulier. Lessolutions pour CROYANCE QUE TOUT OBJET À UNE ÂME de mots fléchés et mots croisés. Découvrez les bonnes réponses, synonymes et autres mots utiles. Outils Utiles. Wordle Mots Croisés Générateur d'Anagrammes Crée des mots avec les lettres que tu as à ta disposition Répondre Classement. Codycross ; Définitions du Jour; Les plus recherchés. Succes De Lathéologie naturelle a deux formes. L’une est fondationnelle et consiste à donner des justifications rationnelles et non religieuses des croyances religieuses. Elle souffre des mêmes défauts que les conceptions fondationnalistes en philosophie. La seconde forme est ce qu’on appelle « l’éthique des croyances », en l’occurrence des croyances religieuses. Onest face alors à une notion qui prête peu à la définition classique car elle désigne soit un état psychologique de celui qui croit ou alors l’objet même de la croyance. La religion quant à elle est un ensemble de croyances, de pratiques et des rites communs à un grand nombre de personnes qui définissent le rapport de l’homme avec le sacré et, partant, une part CroyanceQue Tout Objet A Une Âme - CodyCross La solution à ce puzzle est constituéè de 8 lettres et commence par la lettre A CodyCross Solution pour CROYANCE QUE TOUT OBJET A UNE ÂME de mots fléchés et mots croisés. Découvrez les bonnes réponses, synonymes et autres types d'aide pour résoudre chaque puzzle hrB7. Il semble exister une “matière” invisible dans le corps humain qui s’en échappe au moment de la mort. Cette matière a une masse mais elle traverse toutes les barrières physiques. Je ne peux qu’en conclure qu’elle s’échappe dans une dimension qu’on ne peut encore percevoir. – Katherine [...] tu viens de peser l’âme humaine. » Dan Brown, Le symbole perdu, JC Lattès, 2009 L’âme et la pensée ont depuis toujours fait l’objet d’interrogations religieuses, métaphysiques, scientifiques. Depuis l’Antiquité jusqu’à la fin du XIXe siècle, l’âme du latin anima a souvent été tenue pour une cause de la vie et de la pensée. De ce point de vue, un être inanimé » ne vit pas, ne pense pas, il est à l’égal d’une machine ou d’une pierre. Des philosophes mais aussi des scientifiques se sont demandé si l’on pouvait prouver l’existence matérielle de ces entités, l’âme et la pensée. Curieusement, deux physiologistes eurent comme point commun l’invention d’une balance dont la vocation était de peser, pour l’un, la pensée », et pour l’autre, l’ âme ». Mais si certaines hypothèses ont conduit sur la piste de la science, d’autres, comme celle du poids de l’âme, n’ont pas quitté le terrain du mythe. C’est sans doute dû au fait que, comme le dit Cyrille Barrette, docteur en éthologie de l’université de Calgary, dans une conférence intitulée L’âme et la science » [1], l’âme n’a rien d’un objet ce n’est qu’un mot qui désigne une idée qu’on a inventée pour représenter une sensation la sensation d’être habité par une existence, par une conscience, par un “je” qui parle dans ma tête à la première personne du singulier. » Le poids de la pensée selon Angelo Mosso Marie-Madeleine dans le désert, Pierre Puvis de Chavannes 1824-1898 À la fin du XIXe siècle, un physiologiste italien, Angelo Mosso 1, supposa qu’effectuer une tâche mentale intense faisait affluer le sang au cerveau, ce qui augmentait son poids. Il inventa une balance géante composée en particulier d’une table de bois centrée sur un pivot, équilibrée à l’aide de poids, sur laquelle il demandait à un sujet de s’étendre et de rester immobile le temps nécessaire pour que le sang se distribue de façon uniforme dans les tissus et reproduise une situation où un individu ne se sert que de son cerveau. Il proposait au sujet des tâches telles que lire un journal, écouter des sons, déchiffrer un rébus, etc. Il fit plusieurs expériences qu’il décrivit dans un manuscrit intitulé La temperatura del cervello ; studi termometrici, di Angelo Mosso. Con 49 incisioni e 5 tavole fuori testo, publié en 1894, ainsi que des démonstrations publiques qui suscitèrent l’enthousiasme [2]. En mai 2013, dans un article de Brain [2], où il commente la description que fait Mosso de son expérience, le neurologue Stefano Sandrone écrit Il n’y a toujours pas de preuve définitive que l’accroissement du débit sanguin [durant les tâches cognitives] cause une augmentation détectable du poids du cerveau. » Cependant il considère comme fondamentale l’intuition de Mosso selon laquelle les variations du flux sanguin dans l’encéphale sont liées à son fonctionnement. En septembre 2016, Daniela Ovadia, journaliste scientifique et codirectrice du laboratoire Neurosciences et société de l’université de Pavie Italie, écrit dans Cerveau et Psycho L’imagerie par résonance magnétique IRM ou la tomographie par émission de positons TEP reposent en effet sur l’idée que l’augmentation duflux sanguin dans certaines zones du cerveau reflète leur activité, car celle-ci nécessite un apport de substances transportées par le sang comme le glucose ou l’oxygène. » [3] Dans l’article de Brain cité plus haut, Stefano Sandrone écrit que la balance pour mesurer la circulation sanguine dans le cerveau sera considérée par les neuroscientifiques comme l’un des ancêtres des techniques d’imagerie médicale non invasives. 21 grammes, le poids » de l’âme selon Duncan McDougall La mort de la mère, Ernest Lincker 1883-1935 La croyance selon laquelle les êtres humains possèderaient une âme immortelle qui quitterait le corps après la mort et dont la présence physique serait détectable existait bien avant le XXe siècle. Mais c’est au début de ce XXe siècle qu’un médecin américain, Duncan McDougall, émit l’hypothèse que l’âme, bien qu’invisible, avait une masse et que si l’on parvenait à la peser, cela apporterait la confirmation de son existence. En 1907, il consigna son expérience dans un article intitulé Hypothèses sur la substantialité de l’âme et preuves expérimentales de son existence » [4], qu’il publia dans le New York Times et la revue médicale American Medicine. Il justifia ainsi son intérêt Si l’on pouvait prouver son existence, l’anxiété face à ce qui nous arrive au moment de la mort pourrait être surmontée. » Supposant que l’âme a un poids et qu’au moment de la mort, elle quitte le corps, il inventa une balance pour la peser. Il considéra que le poids de l’âme devait correspondre à la différence de poids avant et après la mort d’un individu [5]. Il conclut dans le compte-rendu de son étude que l’âme pèse 21 grammes [6]. Les trois hypothèses » Mc Dungall émit trois hypothèses 1 l’âme humaine existe et est liée au corps jusqu’à la mort ; 2 elle occupe un espace physique dans le corps et a une masse ; 3 elle quitte le corps au moment de la mort physique et lui survit. De ces hypothèses, il déduisit qu’à la mort de l’individu, la masse de son corps devait diminuer. Et c’est ce qu’il tenta de prouver. En admettant au départ ce qu’il voulait prouver par l’expérience, à savoir l’existence de l’âme, il fit un raisonnement circulaire appelé effet cerceau » en zététique, qui consiste à admettre d’abord ce que l’on entend prouver ensuite par la démonstration. Le dispositif expérimental » macabre Dans le compte-rendu de son expérience, McDougall décrivit en détail le lit spécial installé dans son bureau comme disposé sur un cadre léger construit sur une poutre de plate-forme très délicatement équilibrée. » Avec ce dispositif, il réalisa deux séries d’expériences, la première avec les six patients humains, la seconde avec quinze chiens [7]. Son dispositif devait lui permettre d’évaluer la variation de masse avec une précision de 5,67 g dans la série d’expériences sur les humains et de 1,77 g dans celle sur les chiens. L’expérience avec les humains Dans un sanatorium voisin, il repéra six patients sur le point de mourir et les coucha successivement sur ce lit. Quatre d’entre eux étaient atteints de tuberculose – d’après lui, ils restent calmes au moment de mourir –, un de diabète et un d’une maladie non précisée, tous en phase terminale. McDougall prit toutes sortes de précautions pour éliminer autant d’explications physiologiques que possible qui auraient risqué de fausser la mesure, telles que l’expulsion de l’air des poumons, le vidage de la vessie et des intestins, etc., afin d’être sûr que la perte de masse mesurée ne pouvait être due à aucun autre facteur que celui du départ de l’âme hors du corps. Les expulsions d’urine ou de selles restaient sur le lit, et la faible évaporation dans l’air de l’humidité et de la transpiration était elle-même prise en compte. Il ne mesura pas la masse du corps avant et après la mort, mais la variation de masse du lit sur lequel se trouvait le sujet. L’expérience avec les chiens Le Vol de l’âme,Louis Janmot 1814-1892 Il prit dans un chenil quinze chiens qu’il euthanasia. Sans doute influencé par la théorie cartésienne de l’ animal-machine » 2, il observa que les résultats étaient uniformément négatifs, aucune perte de poids à la mort. » Ce résultat corrobora son hypothèse il en conclut que la différence entre l’Homme et l’animal est que les animaux n’ont pas d’âme et que l’Homme en a une. En se fiant à ses mesures, McDougall déclara que la perte de masse au moment du décès des humains était de trois quarts d’once, soit 21,3 grammes, ce qui correspondait au poids de l’âme et apportait selon lui la preuve scientifique de son existence, alors même que cette perte ne concernait que le premier patient d’autres chiffres furent obtenus pour les suivants ! Les 21,3 grammes furent arrondis au fil du temps à 21 grammes, qui resteront définitivement dans la mémoire collective. Il est vrai que, de tout temps, ce nombre a été considéré comme ésotérique. La légende des 21 grammes Ce nombre de 21 grammes nourrira toutes sortes de légendes qui courent depuis sur Internet. On le rencontre dans des romans fantastiques comme Le peseur d’âme d’André Maurois 1931, Le symbole perdu de Dan Brown 2009 ou encore le film 21 grammes d’Alejandro González Inárritu 2003, dont le titre ainsi que la bande annonce sont tirés de cette conviction On dit que nous perdons tous 21 grammes au moment précis de notre mort… Tous. 21 grammes… Le poids de cinq pièces de monnaie. Le poids d’une barre de chocolat. Le poids d’un colibri. On dit qu’on perd tous 21 grammes. Est-ce le poids de notre âme ? Est-ce le poids de la vie ? » Au début des années 2000, le sociologue Jean-Pierre Le Goff organisa un événement poétique évoquant la légende des 21 grammes. Il annonça l’événement ainsi Je connais l’histoire depuis mon adolescence. L’ai-je lue ? L’ai-je entendue ? Je ne m’en souviens plus. Un savant voulut un jour connaître le poids d’une âme. Il pesa un moribond à la dernière extrémité et, immédiatement, il le repesa après son dernier souffle. Il trouva une différence de 21 grammes en moins, qu’il attribua au poids de l’âme. » Le Goff reprit son enquête en 2003-2004 et découvrit alors les expériences de McDougall. De nombreux chanteurs et rappeurs reprendront ce thème en chœur jusqu’à aujourd’hui. Les faiblesses de l’ étude » de McDougall Tout d’abord, l’échantillon était trop réduit pour conclure que l’âme humaine existe, qu’elle a une masse et que celle-ci est constante. McDougall le reconnaîtra Je suis conscient qu’un grand nombre d’expériences serait nécessaire afin de le prouver au-delà de tout risque d’erreur. » Cependant, il reste que même si la taille de l’échantillon avait été plus grande, cela n’aurait évidemment pas permis d’aboutir à de telles conclusions sur l’existence de l’âme. Par ailleurs, les critères de la mort étaient imprécis. À quel moment avait-il situé la mort ? Était-ce quand le cœur s’était arrêté ? Ou la respiration ? Ou le cerveau ? Et comment l’avait-il constatée ? Comme nous l’avons déjà dit, l’expérience était partie de l’hypothèse selon laquelle l’âme humaine existe, a une masse mesurable et quitte le corps au moment de la mort. Aux objections d’autres scientifiques, comme par exemple le fait que le poids ne chute pas toujours juste au moment de la mort, mais quelques minutes plus tard, McDougall avait opposé une interprétation a posteriori Je crois que dans ce cas, celui d’un homme flegmatique lent de corps et d’esprit, l’âme est restée dans le corps après la mort. » Ou encore Le poids de l’âme est retiré du corps pratiquement à l’instant du dernier souffle, bien qu’il puisse rester dans le corps pendant une minute complète chez les personnes au tempérament lent. » Le temps mis par l’âme pour quitter le corps dépendrait donc selon McDougall du tempérament du mourant. Enfin, certains commentateurs ont objecté qu’il aurait fallu pouvoir non seulement répliquer l’expérience, mais encore la refaire en alternant de façon aléatoire humains et chiens. McDougall avait cette conviction Si des expériences supplémentaires suffisantes prouvent qu’une perte de substance se produit au moment de la mort et n’est pas expliquée par les canaux de perte connus, l’établissement d’une telle vérité ne peut manquer d’être de la plus haute importance. » Il reste que même ainsi, on n’aurait pas pu conclure définitivement à l’existence de l’âme, en particulier parce qu’elle est l’hypothèse de départ et que l’interprétation de l’expérience est une pure extrapolation. Dans Petites expériences extra-sensorielles – Télépathie, voyance, hypnose ainsi que Paranormality Why we see what isn’t there [8], Richard Wiseman, professeur de psychologie à l’université du Hertfordshire et membre du Committee for Skeptical Inquiry CSI, a rapporté qu’un médecin, Augustus P. Clarke, avait reproché à McDougall de n’avoir pas pris en compte la hausse soudaine de la température corporelle au moment de la mort, lorsque le sang cesse de refroidir à l’air par le biais de sa circulation dans les poumons. » Selon Clarke, si cette hausse ne se produit pas chez les chiens, c’est parce qu’ils ne se refroidissent pas en transpirant, mais en haletant. La perte de masse au moment de la mort ne prouvait donc pas que l’Homme a une âme et que le chien n’en a pas. Des chercheurs firent d’autres hypothèses pour prouver l’existence physique de l’âme, mais aucune n’aboutit. Tous s’accordèrent cependant sur le manque de rigueur scientifique de l’expérimentation menée par McDougall. Richard Wiseman avance avec humour qu’au sein de la communauté scientifique, cette expérience est rangée dans une grande pile de curiosités scientifiques intitulée “Presque certainement faux” ». Il dit clairement que les phénomènes paranormaux n’existent pas. Mais, de la même manière que la science des voyages dans l’espace transforme notre vie quotidienne, les recherches sur la télépathie, les consultations des voyants pour la prédiction de l’avenir – comme si notre destin était inscrit dans les étoiles –, communiquer avec les morts, faire tourner les tables et voir des fantômes, les expériences de sortie du corps ou encore celles qui tentent d’apporter des preuves matérielles de l’existence de l’âme sont des sources d’informations remarquables sur notre cerveau, notre comportement et nos croyances. La science et l’âme La mort,Hans Baluschek 1870-1935 La science et l’âme sont antinomiques le problème que l’âme pose à la science vient de ce que l’âme est fondamentalement immatérielle alors que la science est par essence matérialiste. McDougall aurait voulu montrer pour en prouver l’existence que, contrairement à ce que disent les philosophies spiritualistes, l’âme est une substance matérielle, qu’elle a une masse, qu’elle quitte le corps au moment de la mort et que le corps est plus léger après la mort. Mais si on ne peut prouver que quelque chose n’existe pas, en l’occurrence l’âme, ceux qui affirment son existence matérielle ou immatérielle ne sont jamais parvenus à en apporter la preuve. Du point de vue du principe de parcimonie ou encore du rasoir d’Occam [9], l’hypothèse que l’âme existe et qu’elle quitte le corps au moment de la mort est une hypothèse coûteuse. Elle n’est pas nécessaire pour postuler l’existence de la pensée. Notre cerveau fonctionne, nous en avons les preuves au moyen des tracés d’une IRM imagerie par résonance magnétique ou par les opérations intellectuelles qui mènent à la science et à d’autres activités. Cependant, ainsi que le disent Véronique Campion-Vincent et Jean-Bruno Renard dans 100 % rumeurs Payot & Rivages, 2014 Le débat sur la place de l’âme dans un monde dominé par la science n’est pas clos. Il oppose les partisans de “la science”, pour lesquels la notion d’âme est un scandale vivant, et ceux de la tradition et de la spiritualité, fermement attachés à la conception d’un esprit transcendant survivant à la mort. Ces derniers sont plus visibles aujourd’hui en cette époque de rejet de “la science.” » L’expérience pseudo-scientifique de McDougall témoigne d’une imagination fertile, mais son interprétation et les mesures obtenues ne font pas le poids face aux exigences de rigueur d’une démarche scientifique et ne permettent pas de conclure à une quelconque existence matérielle de l’âme. Notons cependant que le 16 octobre 1920, le New York Times annonça sa mort avec le plus grand sérieux sous le titre Il a pesé l’âme humaine » ! Il ne fait aucun doute que si la légende des 21 grammes lui a survécu pendant un siècle, elle lui survivra encore longtemps ! Références 1 Barrette C, La Science et l’âme », juin 2009. Sur le site de l’université Laval 2 Mosso A, “La temperatura del cervello ; studi termometrici, di Angelo Mosso. Con 49 incisioni e 5 tavole fuori testo”, Fratelli Treves, 1894. 3 Sandrone S et al., “Weighing brain activity with the balance Angelo Mosso’s original manuscripts come to light”, J Neurol, 2012, 259 2513-2514, et Brain, en ligne le 17 mai 2013.. 4 Ovadia D, Angelo Mosso, le peseur de pensées », Cerveau & psycho, 24 août 2016. Sur 5 McDougall D, “Hypothesis Concerning Soul Substance Together with Experimental Evidence of The Existence of Such Substance”, American Medicine, April 1907. Sur le site de l’International Ghost Hunters Society 6 Fabre G, 21 grammes, le poids de l’âme ? ». Sur 7 Mikkelson D, “Weight of the Soul”, Snopes, 27 octobre 2003. Sur 8 Wiseman R, Petites expériences extra-sensorielles – Télépathie, voyance, hypnose, Dunod, 2012, et Paranormality Why we see what isn’t there, Pan Books, 2015. 9 Gauvrit N, Autour du rasoir d’Occam. Les superstitions rationnelles ? », SPS n° 286, juillet-septembre 1 Angelo Mosso 1846-1910, membre de l’Académie des Lyncéens à Rome la plus ancienne académie scientifique d’Europe, et de l’Académie royale des sciences de Suède, a enseigné à l’université de Turin et dirigé l’Institut de physiologie de la Descartes pensait que l’animal n’a ni âme ni raison. De ce fait, il ne pense pas et ne parle pas. Il n’est rien d’autre qu’une machine perfectionnée. Il réagit comme un automate à des stimuli. Dans la cinquième partie du Discours de la Méthode1637, dans la Lettre au Marquis de Newcastle23 novembre 1646, il compare l’animal à une horloge, composée de pièces mécaniques et de ressorts. N'hésitez pas à partager et à aimer si le cœur vous en dit! NamastéDans le milieu de la spiritualité, le pouvoir de la pensée positive semble incontesté, voire presque sacro-saint. On nous dit même que nous créons notre propre réalité. Les auteurs qui écrivent sur ce sujet nous promettent des résultats les plus miraculeux en entretenant les bonnes pensées et en répétant des affirmations, nous pouvons créer tout ce que nous souhaitons vivre à l’avenir. Nous pouvons même transformer des événements négatifs et traumatisants de notre passé en positif. Une fois l’expérience traumatisante dé-créée, nous pouvons continuer notre vie comme si l’événement négatif n’avait jamais eu lieu. Cependant, beaucoup de personnes s’emploient ardemment à utiliser la pensée positive pour améliorer leurs conditions de vie, sans connaitre l’amélioration souhaitée ni la guérison d’une maladie persistante, ni la prospérité financière rêvée, ni le grand amour tant attendu. Est-ce parce qu’elles ne s’y prennent pas comme il faut ? En outre, si les pensées positives ont tant d’effet sur notre réalité, n’en va-t-il pas de même pour les pensées négatives ? Après tout, nous sommes souvent traversés par des peurs et des inquiétudes. Il suffit de prendre par exemple les soucis que peuvent faire les parents pour leurs enfants. Vont-ils rentrer à la maison sains et saufs ? », Vont-ils savoir refuser de prendre de la drogue ? »… Malgré ces peurs très courantes, pour la grande majorité, tout se passe bien. Sans oublier ces nombreuses pensées anxieuses concernant nos petits symptômes physiques où nous nous demandons si nous n’aurions pas quelque chose de grave. Mais en règle générale, toutes ces pensées négatives nourries par la peur ne deviennent pas notre réalité… bien heureusement ! Nos pensées n’ont-elles donc aucune influence sur la réalité qui nous entoure ? Ne sommes-nous pas les créateurs de notre propre réalité ? L’univers n’est-il en rien affecté par nos pensées positives ou négatives ? Suit-il simplement son cours, indépendamment de nos états ? Je ne le pense pas. Mais la relation entre nos pensées et notre réalité est sûrement beaucoup plus subtile que ce que proposent de nombreuses théories sur le sujet. Afin de bien comprendre cette relation il me semble nécessaire d’explorer le rôle de l’âme dans le processus de création, et d’aborder la possibilité que c’est en nous connectant à notre âme que nous pouvons soutenir ce processus. Qui est le créateur de nos vies ? Pour mieux saisir la relation entre la pensée et la réalité nous devons tout d’abord comprendre véritablement ce qu’est la création. La création est une force qui émerge d’un état d’unité absolue le Tout, la Source Première, le mystère que nous appelons parfois Dieu. De cette Source naît non seulement la création, mais aussi des créateurs ; des êtres d’un ordre très élevé que l’on pourrait appeler les Archanges. Ce sont des êtres cosmiques très majestueux et chacun représente un aspect de la Source originale. Bien qu’un Archange soit un être magnifique et vaste, il n’est pas tout ; il ne représente pas toute la création, puisqu’il y a de nombreux Archanges. Ainsi, comme tous les êtres individuels, ils perçoivent une différence entre leur monde intérieur leur manière d’expérimenter la vie et le monde extérieur le reste de la création. Ce monde intérieur est unique, et par conséquent, la création des Archanges donne lieu à l’individualité. C’est l’expérience d’un monde extérieur infini, par opposition à un monde intérieur unique, qui crée la notion de l’individualité. La distinction entre une réalité intérieure et une réalité extérieure donne lieu également aux concepts du temps et de l’espace. Car dès lors que vous vivez quelque chose comme étant extérieur à vous-même, cela signifie qu’il y a de l’espace à l’extérieur de vous. Et du point de vue des êtres extérieurs à vous-même, vous occupez une place dans ce même espace ; vous partagez cet espace, et ainsi l’espace devient objectif. La notion même de l’espace implique qu’il existe des êtres différents, avec leur propre façon subjective de vivre le monde extérieur. S’il n’y avait qu’une unité, un tout, la notion de l’espace n’aurait aucune signification, les notions mêmes d’extérieur ou d’intérieur n’existeraient pas. De plus, à partir du moment où plusieurs individus occupent un espace partagé, il y aura une interaction et une communication entre eux, ce qui crée la notion du temps. La communication affecte la réalité intérieure des êtres individuels ; elle implique qu’un changement s’opère chez eux, et le changement implique une notion de temps. Ainsi, dès lors que des êtres conscients interagissent, il existe inévitablement la notion du temps, un temps partagé. Par la création des Archanges, la Source infinie a donné naissance à l’individualité, à la distinction entre une réalité intérieure et extérieure, à l’espace, au temps, et à la possibilité d’interagir et de communiquer. A partir de cette seule étape, les bases de la création ont été posées. Les Archanges à leur tour créent de nombreux nouveaux êtres ; de nouveaux créateurs qui portent en eux une partie de l’essence de l’Archange, mais qui ajoutent quelque chose d’unique qui leur appartient. Chaque acte de création implique quelque chose de nouveau. Et ainsi cela se perpétue, sans fin. Les créateurs nouveau-nés créent de nouveaux créateurs à leur tour. Il y a un renouvellement continuel au niveau des créateurs, ce qui engendre de nouvelles dimensions de temps et d’espace. Lors de l’un de ces niveaux, émerge l’être humain. Dans l’absolu, tout ce que nous créons en tant qu’êtres humains fait partie du processus fondamental de la Source qui est celui de créer une vaste diversité de créateurs qui ont tous pour origine la même Unité. L’une des règles principales de ce processus est la suivante en tant que créateur, vous pouvez créer tout ce que vous souhaitez, à condition que ce soit en harmonie avec la source plus élevée, celle qui vous a créé. Pour les Archanges, leur source plus élevée est Dieu, pour nous, c’est notre âme. L’âme est le créateur de notre personnalité humaine, et en tant qu’être humain nous reflétons un aspect de notre âme, de la même manière qu’un Archange représente un aspect de Dieu. Les deux facteurs fondamentaux qui déterminent notre réalité humaine sont donc 1 notre âme, et ses intentions pour nous, et 2 notre volonté ou non de travailler en collaboration avec notre âme, la source qui nous a créés. Notre âme a un projet de vie pour nous, qui peut comprendre des objectifs qui sont différents de nos idées sur ce qui est souhaitable dans notre vie. La force créatrice principale dans nos vies est notre âme, et non nos pensées humaines. Nous pouvons cheminer avec ou contre la force créatrice de notre âme. La pensée positive ne sera pas efficace si elle vise des désirs qui ne correspondent pas au but de notre âme. Mais des pensées positives en adéquation avec les intentions de l’âme soutiennent le processus de création et apportent plus de grâce et de facilité à son déroulement. Nos pensées peuvent ainsi faire une grande différence en tant qu’êtres humains nous possédons une grande liberté même si l’âme reste la force créatrice principale de nos vies. Le but de l’âme fournit la trame, le terrain de jeux ; nous remplissons les détails. Ce but laisse une grande marge de manœuvre, puisque nous sommes censés être des créateurs nous-mêmes, et ainsi ajouter quelque chose de nouveau à la réalité de l’âme. L’âme confère à chaque vie une vision directrice, un objectif global, et en utilisant notre créativité afin de servir cette vision, nous nous donnons la possibilité de savourer la vie avec le plus grand bonheur et épanouissement. Créer en disharmonie avec l’âme Imaginez un ange magnifique, juste au-dessus de vous, qui émane une joie et une sagesse tranquilles. Cet ange vous aime, de façon inconditionnelle ; il ne vous rejette ni ne vous condamne, quoi que vous fassiez. Considérez maintenant que cet ange est votre âme. Tant que vous êtes près de cet ange et que vous ressentez sa présence, tout va bien, vous vous sentez aimé et choyé. Vous avez le sentiment qu’il y a quelque chose de plus grand et plus aimant que vous qui vous soutient sur votre chemin de vie. Vous êtes en mesure de vivre de la joie et de la sérénité même lorsque la vie ne se déroule pas de façon fluide. Si, au contraire, vous ne suivez pas le chemin de votre âme, que vous allez à l’encontre de vos sentiments profonds et que vous essayez de trop contrôler la vie, vous perdez le contact avec la sagesse de votre âme. Vous commencez à ressentir une sorte de vide à l’intérieur. Comme pour tout le monde, il vous arrive parfois de vous laisser embarquer par vos préoccupations terrestres et de focaliser toute votre attention sur des choses qui vous semblent certes très importantes, mais qui ne contribuent pas forcément à votre évolution intérieure, telles que la reconnaissance, les possessions, la réussite, l’argent… Ainsi vous suivez un autre chemin que l’ange, et vous commencez à sentir une tristesse et une solitude au fond de vous. Vous tentez alors de résoudre la situation en travaillant plus dur, en essayant d’obtenir plus d’argent, de succès ou de pouvoir, car la société dans laquelle vous avez grandi vous a appris que ces choses-là sont importantes. Ou encore, vous essayez de soulager votre solitude en cherchant le partenaire idéal. En réalité ce que vous êtes en train de faire, c’est chercher votre ange intérieur dans le monde extérieur. Cela est toujours voué à l’échec, car une condition ou une personne extérieure ne pourra jamais remplir le rôle de votre ange intérieur ; le résultat sera toujours décevant. Et plutôt que de rétablir la connexion avec votre âme, vous aurez le sentiment d’en être plus éloigné encore. Il se peut souvent à ce moment-là qu’une crise surgisse dans votre vie, une épreuve qui vous invite à vous réveiller et à vous réaligner avec votre âme cela peut prendre la forme d’une maladie ou d’un événement douloureux tel qu’un divorce ou la perte d’un emploi. Il devient alors essentiel que vous vous tourniez vers l’intérieur et cherchiez activement à rétablir la connexion avec votre ange. Car si vous souhaitez créer une vie nouvelle, plus épanouissante, la pensée positive seule ne suffira pas. Si vos pensées positives ne visent qu’à gommer les coups durs pour que vous puissiez retourner à la vie à laquelle vous étiez habituée, elles sont vouées à l’échec, car elles vont à l’encontre des intentions de l’âme. De la même manière, si ces pensées positives ou mantras sont utilisées dans le but d’éliminer une maladie ou un malheur, elles ne représentent alors qu’un moyen de renier ou refouler l’ombre intérieure, qui demande, au contraire, que vous la regardiez en face. C’est seulement lorsque vous accueillez pleinement vos émotions et peurs les plus profondes, et que vous rétablissez le lien conscient avec votre âme, qu’une vraie solution pourra émerger. Lorsque vous êtes prêt à faire face à votre obscurité intérieure et à écouter vraiment ce que votre cœur souhaite vous dire, votre âme vous apportera la solution. Il se peut que vous vous demandiez peut-être pourquoi nous avons des désirs qui vont à l’encontre des projets de notre âme, ou pourquoi l’âme a des objectifs qui vont à l’encontre de nos projets. La raison réside dans le fait que le but principal de notre âme est la croissance intérieure, tandis que nous recherchons souvent des solutions à nos problèmes dans le monde extérieur. Du point de vue de l’âme, les expériences négatives arrivent pour nous guider vers la libération et la évolution intérieures. Pourtant nous préférons souvent éviter ces expériences. Nous cherchons à nous débarrasser de la douleur physique ou émotionnelle. Envisager que cet inconfort puisse avoir du sens et nous mener à une meilleure compréhension de nous-mêmes, représente un vrai défi. C’est seulement lorsque nous reconnaissons la sagesse de notre âme, qui dépasse notre compréhension humaine, que nos pensées ont un pouvoir créateur. Seule la pensée positive qui reconnait la valeur et la signification des expériences négatives » est alignée avec la force divine qui crée l’univers. Reconnaître les intentions de votre âme J’ai affirmé que si nous souhaitons changer notre réalité par la pensée positive, il est très important que nous le fassions en harmonie avec notre âme. Si la pensée positive ne vise pas à approfondir la connexion avec notre âme, si elle n’est pas en phase avec le but principal de l’âme, alors le résultat, quel qu’il soit, ne nous apportera pas de bien-être durable. La question se pose alors, comment travailler en accord avec notre âme ? Comment savoir si nos souhaits et désirs sont alignés avec la vision et le but de notre âme ? 1. Gardez un esprit léger et ludique Cheminer en harmonie avec son âme procure un sentiment de joie et d’inspiration, il n’y a rien de pesant. L’âme nous parle à travers des ressentis de joie, d’inspiration, et d’encouragements. Si vous êtes en train de répéter des affirmations et que vous le vivez comme une tâche difficile ou lourde, vous n’êtes pas en phase avec votre âme. Par exemple, imaginons que vous souhaitez trouver une nouvelle maison. Vous vous permettez d’y songer de façon imaginative et ludique, comme un enfant vous imaginez où elle pourrait se trouver, comment allez-vous la meubler, la décorer, à quoi pourrait ressembler le jardin… Vous vous imaginez en train de recevoir vos proches avec joie, et songez à quel point vous allez apprécier votre nouvelle maison. Si ces rêveries vous procurent du bonheur, cela signifie que vous êtes en bonne voie, que vous êtes en train de créer quelque chose qui est en accord avec votre âme. Autorisez-vous à laisser libre cours à votre imagination. Ne vous limitez pas avec des pensées telles que Ce n’est pas réaliste, je n’arriverai pas à avoir cela », simplement plongez-vous dans votre rêve aussi longtemps que cela vous donne de la joie. Le sentiment joyeux est une confirmation que votre projection est cohérente avec le projet de votre âme. Autrement dit, si vous utilisez la pensée positive de la plus juste manière qui soit, la pensée positive est en elle-même une récompense c’est une expérience qui vous apporte du plaisir et un mieux-être. Tant que vous êtes dans cet élan d’anticipation joyeuse, vous êtes connecté à votre âme. Si par contre vous remarquez des sensations désagréables, ou si l’exercice vous demande beaucoup d’effort, cela signifie que votre imagination n’est pas alignée avec votre âme. Si vous êtes en train de projeter des pensées qui ne sont pas en harmonie avec le but de votre âme, il y aura un sentiment de quelque chose de forcé, de contrôlant ; le côté ludique et joyeux de l’exercice sera absent. 2. Faites la distinction entre l’amour et la peur Afin de savoir si vos pensées sont alignées avec le but de votre âme, vous pouvez vous poser la question suivante “Mes pensées positives, sont-elles basées sur la peur ou sur l’amour ? ». Prenons l’exemple d’une personne qui vit des soucis d’argent. Des centaines de fois par jour, elle répète solennellement l’affirmation Je suis riche et prospère », tout en se concentrant sur des images de prospérité et d’abondance. Cependant, si la source véritable de cette affirmation est la peur de manquer, elle ne sera pas efficace. Les pensées positives ne peuvent être bénéfiques que lorsqu’elles ont leur source dans l’amour, ce que l’on reconnaît par les sensations de joie et de légèreté qui les accompagnent. Les affirmations qui ont un véritable pouvoir créateur vont de pair avec une conviction sereine que tout ira bien, tandis que les pensées qui sont issues de la peur, bien qu’elle puisse avoir l’air très positives sur la surface, sont rarement bénéfiques. Elles ne sont pas en harmonie avec l’âme, et ce sont les émotions inconfortables sous-jacentes qui nous le montrent. Ce n’est que lorsque la personne qui a des soucis d’argent devient consciente de sa peur de manquer qu’elle peut formuler ses pensées à partir de l’amour. Elle a d’abord besoin de regarder de façon honnête la nature de sa peur. Peut-être qu’une partie d’elle n’est pas convaincue de mériter de recevoir l’abondance, ou alors il y a en elle une sorte de rejet profond de la vie sur terre, ce qui l’empêche d’accéder à l’abondance au niveau matériel. Son ange ne juge rien là-dedans, et si la personne se met en lien avec son âme, elle aura plutôt tendance à vouloir envoyer des pensées aimantes et rassurantes à la partie d’elle qui a peur. Elle commence ainsi à se transformer au niveau intérieur. Une fois qu’elle a reconnu et libéré cette part d’ombre, les choses pourront se transformer sur le plan extérieur. Même s’il n’y a pas d’arrivée d’argent tout de suite, le fait que la personne évolue intérieurement et ressent plus de compassion pour elle-même rend sa vie plus légère et fluide. Par conséquent, elle devient plus lumineuse et plus optimiste, et cette attitude plus positive attire de nouvelles opportunités vers elle ainsi l’abondance intérieure commence inévitablement à se refléter à l’extérieur. Lorsque vous avez des souhaits ou des désirs, il serait donc bénéfique de vérifier s’ils naissent de la peur ou de l’amour. Si c’est la peur, tournez-vous vers l’intérieur de vous et regardez cette partie de vous qui a peur. Observez-la avec tendresse et sincérité, et posez-vous cette question, De quoi cette partie de moi a-t-elle vraiment besoin à présent ? ». En agissant ainsi, vous découvrirez très souvent que la réponse est en lien avec quelque chose à l’intérieur et non à l’extérieur. Le besoin concerne souvent des qualités telles que l’estime de soi, la confiance, la capacité de poser ses limites, la compassion ou l’humour. Ainsi vous détenez la possibilité de vous apporter ce dont vous avez besoin en développant ces qualités dans votre vie quotidienne. De cette façon, vous êtes à l’écoute de la partie de vous qui a peur et cela peut engendrer des changements dans vos souhaits et vos désirs. Ils auront tendance à se baser davantage sur l’amour et la compassion pour soi, plutôt que la peur. Guérir l’ombre en nous est un chemin profondément créatif. Faire face à la peur et l’envelopper d’une énergie aimante s’avère bien plus efficace que toutes les affirmations que l’on puisse imaginer! Et le fruit de ce travail est une connexion approfondie avec votre âme qui se met à rayonner au travers de vous. C’est cette lumière-là qui est créative. Elle peut créer une réalité extérieure travail, relations.. qui vous apportera la croissance intérieure, la joie et le bonheur. Conclusion Reprenons le titre de cet article Si nous créons notre réalité, pourquoi nous vieillissons ? » D’un point de vue humain, devenir vieux est quelque chose d’indésirable ; du moins c’est la croyance qui est souvent présentée par le biais des médias et de la publicité. Une quantité incroyable de temps et d’argent est dépensé à entretenir l’idéal de rester – et paraître – jeune. Mais vous pouvez répéter autant de pensées positives et d’affirmations que vous voulez, vous allez inévitablement vieillir. Vos pensées sont impuissantes face au processus naturel de vieillissement. Mais regardons maintenant cet enjeu depuis la perspective de l’âme. L’âme, se préoccupe-t-elle de préserver notre jeunesse ? De son point de vue, le temps n’a aucune prise sur nous, seul notre corps vieillit. Si vous souhaitez vous mettre en lien avec le point de vue de l’âme, regardez-vous dans un miroir vous constaterez que votre visage vieillit, mais vous pouvez en même temps remarquer qu’il y a quelque chose en vous, derrière vos yeux, qui ne change pas. Voici ce que vous êtes réellement. L’être humain aimerait peut-être rester dans ce corps pour toujours, mais votre âme, elle, ne le souhaite pas. L’âme sait qu’il y a infiniment plus de mondes et de dimensions à explorer et expérimenter. L’âme regarde au-delà de ce que nous voyons avec nos yeux humains, et sait que l’univers nous attend. Gerrit Gielen Source N'hésitez pas à partager et à aimer si le cœur vous en dit! Namasté 489 862 lectures A l'aube des temps, lorsque l'homme se risquait à aller sur l'immensité de la mer, les dangers étaient tels qu'il se bardait de toutes les protections possibles et inimaginables. Les hommes de la mer étaient réputés pour être les plus superstitieux qui puisse exister. Au fil du temps, des périples et de ses aventures, il en est venu à en interdire à bord ou à la prononciation lapin, curé, corde, église, noyade, prêtre, presbytère, lièvre, moine, loup, ficelle, chapelle, pourceau, volet, couturière, etc. Les superstitions décritent ci-dessous datent depuis la nuit des temps jusqu'au début du XXè siècle. Les ANIMAUX l'ALBATROS Le marin montre peu de sympathie envers l'albatros. Il est réputé annoncer le mauvais temps et les tempêtes lorsqu'il se pose sur l'eau. l'ÂNE Il était de bon augure pour les malouins les gens habitant la ville corsaire de Saint-Malo de voir un âne avant de prendre la mer, car l'animal était réputé bête, borné, mais courageux. le BOUC Accrocher la peau d'un bouc en haut du grand mât d'un bateau lui permettra de faire un voyage sans encombre. La peau du bouc possède des vertus protectrices. le CHAT Le chat est très utile sur un bateau puisqu'il est utilisé pour éliminer les rats. Sa réputation est toutefois ambiguë car on ne le voit pas toujours d'un bon oeil à bord malgré ses bons services. Un chat noir est fort malvenu, sauf chez les anglais qui pensent au contraire qu'il est bienvenu à bord et préviens des coups de tabac en ondulant sa queue. Mais il arrive qu'on ne veuille pas de lui à bord, et son nom est interdit d'être prononcé. Toutefois, s'il vient de son propre chef, il est admis, car le jeter hors du navire entraînerai fortes tempêtes et malheurs. Il n'est pas bon de l'entendre miauler, il vaut mieux qu'il reste silencieux. En bretagne, apercevoir un chat avant le départ en mer est un événement susceptible d'annuler le voyage. En amérique, le chat possède la réputation d'annoncer les tempêtes quand il se frotte la face, ce qui n'est pas loin d'être une vérité car le chat est très sensible aux changements climatiques. le CHIEN Le chien n'est pas très favorable aux pêcheurs Bretons ; les Ecossais évitent même de prononcer son nom. le CORBEAU Si un corbeau proche du bord de mer croasse pendant la nuit ou au petit matin, c'est le présage d'une tempête. le CORMORAN Le pêcheur n'aime pas le cormoran, car en voir un signifie que la pêche sera maigre, surtout si une mouette suit. Les cris du cormoran annoncent une prochaine dégradation de la météo. le GOELAND Le goéland représente l'âme d'un mort. Il abrite l'âme d'un noyé dont on n'a jamais retrouvé le corps. Il ne faut donc pas toucher au goéland pour ne pas léser le pauvre mort. le LAPIN Le lapin est l'animal le plus détesté des hommes de la mer. Cela paraît étonnant pour une si gentille bête. Mais le lapin adore le chanvre et le grignote. Tout ce qui est cordage sur un navire est fait en chanvre, donc le navire est à la merci du lapin ! Le lapin ronge l'étoupe qui empêche les infiltrations d'eau. Les marins nomment ce mammifère la bête aux grandes oreilles » pour ne pas prononcer son nom. le LIEVRE Pour les même raisons que le lapin, le lièvre porte aussi malheur. la MOUETTE La mouette, tout comme le goéland, porte l'âme d'un marin mort en mer. le PERROQUET Beaucoup de pirates et corsaires portaient des perroquets sur leur épaule. Le perroquet est vraiment utile ! Il a le don de la parole, de reproduire la musique et les chansons, il peut prédire les changements météorologiques. S'il se lisse les plumes, c'est signe d'orage ; s'il parle sans cesse ou s'agite pendant la nuit, c'est signe d'un temps incertain. Tuer un perroquet porte malheur. les RATS Les rats sur un navire véhiculent des parasites et maladies, ils dévorent tout, c'est un fléau. En revanche, un bateau privé de rat est dans une mauvaise passe, car les rats l'auront quitté préssentant quelque malheur ; un don que seuls ont les rats. Les BATEAUX la COQUE Lors de la construction d'un bateau, dès que la coque est terminée, il est d'usage en Bretagne de l'asperger d'eau de mer en abondance pour l'habituer au futur milieu qui sera le sien. Ces gestes sont accompagnés de prières et de voeux. la CORDE Sur un bateau, le mot corde » ou ficelle » est totalement prohibé. Les marins peuvent en revanche utiliser des mots similaires tels que bout », manoeuvre », filin », cordage » qui est un dérivé de corde, mais autorisé. Cette interdiction du mot corde » viendrait du temps ou les mutins étaient pendus hauts et courts. la FICELLE Comme la corde », la ficelle par extension, fait partie du vocabulaire interdit à bord d'un bateau. la FIGURE DE PROUE Les figures de proue de bois sculpté et peints qui ornent l'avant des grands vaisseaux sont une puissante protection symbolique. Il s'agissait rarement de divinités masculines telles que Triton ou Poséidon, ou encore des animaux, mais souvent des femmes ou des sirènes. Ces formes féminines étaient un hommage aux dieux de la mer. Peut être aussi qu'étant femmes et portant malheur, elles étaient utilisées en proue pour effrayer les mauvais esprits de la mer. LE HOLLANDAIS VOLANT Le Hollandais Volant est le plus célèbre des bateaux, et celui-ci navigue toujours depuis... le XVIIè siècle. Il est condamné à errer en mer éternellement entre le Cap Horn et le Cap de Bonne-Espérance, par la faute de son inconscient capitaine Van Der Straeten ! Un jour de l'an 1665, le capitaine, homme borné et intransigeant, refusait de faire relâche dans un port pour que son équipage puissent se reposer et refaire des vivres. Il fallait à tout prix rattraper le retard du navire. Le capitaine souhaitait traverser le Cap de Bonne-Espérance par tempête, son équipage lui a demandé de patienter, mais le capitaine inflexible refusa. Il chanta des chansons obscènes à la dunette, avant de rentrer dans sa cabine se saoûler encore et encore. La tempête était encore pire que ce que l'on pouvait craindre, et l'équipage terrorisé décida de se mutiner. Mais alors que le chef des mutins prenait la barre, le capitaine, totalement ivre, sortit et abattit le mutin avec son pistolet, et prononça le poing levé face au vent mugissant, les terribles paroles Je franchirai ce cap, dussé-je naviguer jusqu'à la fin des temps !» La légende raconte qu'un fantôme apparut alors. Le capitaine voulut l'abattre, mais le fantôme prononça sa malédiction, ce à quoi le capitaine répondit Amen !». Depuis, perpétuellement pris par un vent de tempête, le bateau erre sur les mers, incapable de trouver le repos... on le nomme le Hollandais Volant. Légende ou pas ? Des rapports font état d'un navire qui apparaît mystérieusement dans les tempêtes. En 1835, un capitaine britannique fit état d'un navire fonçant sur lui, mais qui disparut mystérieusement. Le 11 juillet 1881, le futur roi d'Angleterre, George V, alors Duc d'York fut le témoin d'une de ces apparitions le long des côtes australiennes. Alors qu'il prenait le frais sur le pont du HMS Bacchante, il aperçut un halo rougeâtre dans la nuit noire et opaque. Un immense vaisseau apparut et passa devant le bateau, sans aucun bruit... Le lendemain, un des marins de quart cette nuit là, tombait d'un mât et se tuait. Quelques jours plus tard ce fut le tour de l'amiral qui commandait cette flotte. Certains pensèrent à une malédiction provenant du Hollandais Volant. Le journal de bord de La Bacchante relate les faits Quatre heures du matin, un brick passa sur notre avant, à environ trois cents mètres, le cap vers nous. Une étrange lumière rouge éclairait le mât, le pont et les voiles. L'homme de bossoir le signala sur l'avant, ainsi que le lieutenant de quart. Un élève officier fut envoyé dans la vigie, Mais il ne vit cette fois aucune trace, aucune signe d'un navire réel. Seize personnes ont été témoins de l'apparition. La nuit était claire et la mer calme. Le Tourmaline et le Cléopâtre qui naviguaient par tribord avant nous demandèrent par signaux si nous avions vu l'étrange lumière rouge ». En mars 1939, de nombreux baigneurs sur une plage d'Afrique du Sud virent un navire à voile dont la description ressemble fortement à celle d'un brick. Ce dernier apparaît filant sur les flots, toutes voiles dehors alors qu'il n'y avait aucun vent, puis disparaît aussi mystérieusement. Durant la bataille de l'Atlantique, un équipage de U-Boot l'aurait entre-aperçu... La BOISSON le CHAMPAGNE Il y a fort longtemps, tout bateau devant affronter l'océan était consacré à un sacrifice du sang d'une victime étalée sur la proue afin de s'attirer les bonnes grâces des divinités. Plus tard, on passa plutôt à la libation* de vin, ce qui était moins cruel. La tradition était de baptiser un bateau avant son départ en mer sinon il devrait essuyer des tempêtes, se confronter à des monstres marins, avaries, etc. Et enfin, jusqu'à aujourd'hui, on utilise le champagne. La méthode utilisée est de lancer vigoureusement une bouteille de champagne contre la coque. Si la bouteille ne casse pas du premier coup, c'est un très mauvais présage pour le bateau. Depuis quelques temps donc, la bouteille est légèrement sciée de manière à ce qu'elle casse plus facilement. Plus le bruit de l'explosion de la bouteille est violent, meilleur c'est ! Les démons s'éloignent à coup sûr. *libation rituel religieux consistant en la présentation d'une boisson en offrande à un dieu. Les ÉLÉMENTS l'ARC-EN-CIEL Le marin considère l'arc-en-ciel comme un chemin entre le monde des vivants et le monde des morts. Il peut créer des tempêtes en aspirant l'eau de la mer par ses deux bouts. L'arc-en-ciel ne doit jamais être montré du doigt sinon le bateau serait victime de tempêtes. Les HOMMES l'AVOCAT L'avocat n'est pas le bienvenu sur un navire, il peut mener les embrouilles dans l'équipage. Sa longue toge noire pouvait aussi faire penser au curé ou à la femme. l'IDIOT Le pêcheur qui croise un boiteux ou un bigleux préfèrera éviter de prendre la mer. En revanche, s'il croise un idiot, la pêche risque d'être très fructueuse. la FEMME La présence d'une femme à bord porte malheur. Pourquoi ? Les marins vivaient pendant de longs mois dans une intense frustration physique et sentimentale. Une femme circulant au milieu de l'équipage ne pouvait qu'alimenter passions, jalousies, querelles, mais aussi les tentatives de viol. Sachant les marins très supersticieux, il a fallu simplement laisser se répandre une réputation de porte-malheur concernant la femme pour éviter ces désagréments. la MARRAINE La marraine est la femme qui préside au lancement d'un navire. Le choix de la marraine est soigneusement fait. Elle doit être vigoureuse pour être capable de casser la bouteille d'un seul coup, elle ne doit pas être enceinte ni mariée sinon le bateau pourrait sombrer. le MORT Si quelqu'un meurt sur un bateau, c'est un très mauvais présage. Le défunt pourrait très bien considérer le bateau comme son cercueil et le faire couler. La raison la plus logique est le risque d'épidémie lors de la décomposition du cadavre. Quand par exception, on ramène un corps à la terre ferme, il est d'usage de le faire débarquer en premier. Une fois l'enterrement terminé, la mer pourrait se mettre en colère qu'on lui ait volé sa proie, donc, afin de l'apaiser, on lui envois une couronne de fleurs au nom du défunt. le MOUSSE En cas de calme plat, si on fouettait le mousse, le vent revenait. le PRETRE Le prêtre est vêtu de noir couleur néfaste et porte une soutane qui est presque une robe que porte une femme signifiant qu'il est indésirable et interdit sur un bateau. Les marins évitent de prononcer le mot prêtre et par extension, les mots moine, chapelle, église, curé, presbytère, etc. Ces mots sont remplacés par le mot cabestan». Les MATERIAUX le CHARBON Le charbon est un matériau très bénéfique et protecteur. Quand vous en trouver un morceau au bord de la mer, il faut le donner à un marin qui le mettra dans sa poche et qui lui évitera la noyade. Si la femme d'un marin, en attisant le feu, retourne un morceau de charbon, elle retourne également le bateau sur lequel vogue son mari, le conduisant ainsi à la mort. l'EMERAUDE L'émeraude est une pierre précieuse très bénéfique, c'est la pierre de l'espérance, de la jeunesse et de la vitalité. Cette pierre était utile aux marins, bien que rare, mais elle écartait les tempêtes et dangers. l'OR La boucle d'oreille du marin doit être en or, ce qui a des vertus protrectrices que les autres matériaux n'ont pas. L'or guérit la vue et prévient des maladies des yeux. le RUBIS Le rubis met le marin à l'abri de la noyade. LES OBJETS le BOL Les anglais qui ont leur bol de petit déjeûner retourné y voient le présage de leur quille de bateau en l'air. Certains tire-au-flanc ont retournés leur bol discrètement pour prétendre qu'il allaient porter malheur au navire afin de s'épargner un long voyage. les BOTTES Si un marin demande à ce qu'on lui ramène ses bottes et que la personne qui les lui apporte les transporte sur l'épaule, le marin ne partira pas en mer. le BOUCHON Pour faire une bonne pêche, le marin fait une entaille sur un bouchon de son filet et y glisse une pièce de monnaie. les BOUCLES D'OREILLES Les marins portent des boucles d'oreilles depuis fort longtemps. Celles-ci sont sujettes à de nombreux symboles Depuis l'antiquité, porter un anneau d'or à l'oreille préserve de la noyade et des naufrages. Le marin doit obligatoirement se percer l'oreille et ne pas utiliser des boucles à pinces. Le trou dans le lobe procure une bonne vue et éloigne les maux ophtalmiques. Le marin aura une assez bonne vue pour repérer de loin des écueils, navires ennemis, etc. L'anneau d'or à l'oreille est aussi un trésor pour le marin, principalement destiné au curé pour payer ses obsèques si le marin venait à mourir loin de son pays. La boucle d'oreille était le symbole des fiançailles entre le marin et la mer. Enfin, la boucle d'oreille était souvent portée par le marin seulement lorsqu'il avait réussi à franchir le Cap Horn, ce qui correspondait à un vrai trophée pour lui. la BOUGIE Selon des croyances anglaises, si une bougie a une flamme bleutée, c'est le présage de mort en mer. On fera en sorte qu'une bougie ne brûle pas jusqu'au bout pour ainsi préserver la vie d'un marin. la BOUSSOLE Les boussoles s'affolent lorsque les femmes ont leurs règles ; c'est surement l'un des éléments qui fait que la femme est indésirable sur un bateau. les JEUX DE CARTES Les jeux de cartes sont interdits à bord des navires car ils créent des bagares, mais aussi intempéries et malchance. Christophe Colomb a dû jeter à la mer son jeu de cartes durant sa quête sur la Route des Indes car la mer était démontée et les vents en rafales. Les éléments se sont calmés à la suite de son geste. les CHAUSSURES En Angleterre, jeter des vieilles chaussures vers un bateau quittant le port est bon présage. En France, cela empêche le bateau de revenir... la CIGARETTE Quand on allume une cigarette à la flamme d'une bougie, on provoque au même instant la mort en mer d'un marin inconnu, par noyade ou par accident. Cette croyance serait liée au fait que l'ancêtre de la Société Nationale de Sauvetage en Mer SNSM qui était la Société des Hospitaliers Sauveteurs Bretons créée en 1873 vendait des allumettes, ainsi allumer une cigarette à la bougie revenait à priver de dons la SHSB. le COUTEAU Tout objet en fer est le bienvenu à bord, et le couteau possède une charge de porte-bonheur. Les anglais plantaient un couteau dans le grand mât. l'ECHELLE Les anglais pensent que passer sous une échelle est signe d'une prochaine pendaison. le FER A CHEVAL Le fer à cheval porte-bonheur, surtout s'il est trouvé par un quelconque hasard. Les marins écossais fixaient sur le grant mât un fer à cheval pour apaiser les tempêtes et éviter la guigne. le POMPON Le béret des marins de la Marine Nationale porte un pompon rouge que tout le monde peut toucher avec l'index gauche, pour acquérir 24 heures de chance, à condition que le marin se s'en aperçoive pas. Si le marin se rend compte qu'une fille a réussi à toucher son pompon, il lui réclame un baiser en gage. Si dans une même journée, on arrive à toucher 3 pompons, cela équivaut à 3 semaines de chance. le SEAU Le seau est très utile à bord, et si on le perds, c'est signe de mauvais présage. Les marins anglais ne s'assieds pas sur un seau renversé, ça porte malheur. Les VEGETAUX / PLANTES / FLEURS l'ALGUE L'algue a des vertues de guérison telles que les brûlures, fièvres, morsures, etc. L'algue Varech ou Goémon rend intelligent et protège de la foudre, voila pourquoi les marins en ornaient les parois de leur bâtiment. l'AIL Depuis l'antiquité, l'ail est utilisé pour éloigner la malchance. Il éloigne les tempêtes et les monstres aquatiques. Il donne du courage, de la force et se débarrasse des vermines. les FLEURS COUPEES Les fleurs sont utilisées à l'élaboration des couronnes funéraires et sont jetées à la mer lors du décès d'un marin. Il est souvent déconseillé d'en amener sur un bateau au risque de provoquer » la disparition du marin lors de son prochain voyage. DIVERS l'ÂME Les marins sont convaincus que le bateau est doté d'une âme. Les anglais ont pour habitude dans leur propre langue de ne pas donner de masculin ni féminin pour des objets inanimés, or, pour les bateaux, ils disent he » ou she », comme d'une personne humaine. l'APPEL DU MARIN N'appelez jamais un marin au moment de son départ, ne jamais l'interrompre sinon un grand malgeur s'abbatra sur lui en mer. Courrez plutôt à sa rencontre pour lui parler ou lui donner un objet face à face. l'ARGENT Tout bateau d'époque a sous son grand-mât une pièce d'or, ce qui a pour but d'éloigner la malchance et les encombres. Il était courant de jeter une pièce d'argent avant tout grand voyage afin de s'attirer les grâces de l'océan. Cette pratique était aussi utilisée en cas de calme plat, ce qui permettait de faire revenir le vent. SOUHAITER BONNE CHANCE Il ne faut jamais souhaiter bonne chance à un marin en train de s'embarquer, cela attirerait la déveine durant toute la traversée. CHANDELEUR Il est de mauvais présage de commencer un voyage le 2 février, jour de la Chandeleur. CHANTS Les marins du Cap-Hornier chantaient à pleine voix au labeur, craignant d'entendre un chant autant redouté que délicieux celui des sirènes qui cherchaient à les attirer dans les entrailles de l'océan. les CHEVEUX Le marin ne doit pas se couper les cheveux à bord d'un navire car cela ferait lever des tempêtes. En revanche, le marin qui se coupe les cheveux pendant une intempérie pourrait avoir une très bonne surprise en revenant à son foyer. CRACHER Cracher, c'est exercer une protection magique contre le mauvais sort. Les pêcheurs crachaient sur leurs filets pour assurer une bonne pêche. le mois de DECEMBRE Il n'est pas recommandé de prendre la mer le 28 décembre, fête des Saints-Innocents. Le 31 décembre, jour de la Saint-Sylvestre, n'est pas propice non plus, les cloches sonnent aux églises des villes englouties et les noyés processionnent à la surface de la mer. le DOIGT Montrer du doigt un bateau qui quitte le port, c'est le condamner à un naufrage certain. JURON On ne jure pas à bord d'un navire, cela porte malheur aux pêcheurs, le poisson fuit. MARDI et VENDREDI Le Mardi et le Vendredi sont des jours détestés par les pêcheurs. Les risques d'intempéries et de naufrages sont grands. De nombreux capitaines préfèrent retarder un départ et partir le dimanche. la NOYADE Il y a fort longtemps, il ne fallait pas secourir les personnes en danger de noyade ou sortir un noyé de l'eau pour l'enterrer. En effet, les esprits de la mer réclamaient leur dû. PINCER UN MARIN La vie d'un marin était tellement aléatoire, que durant des siècles, même ceux qui revenaient au port sains et saufs étaient soupçonnés de n'être plus du monde des vivants. Pour s'asurer donc que le marin était réel et non pas un fantôme, il fallait le pincer. De nos jours, on touche leur pompon rouge, et chez les anglais, on touche leur col. SIFFLER Siffler est totalement interdit à bord d'un bateau car cela fait lever des vents incontrôlables et attire le diable. En revanche, le marin peut siffler à terre. La seule personne qui était tolérée de siffler à bord d'un bateau était le cuistot, car tant qu'il sifflait, il ne pouvait pas manger les provisions du bord. les SIRENES La sirène hante les océans depuis la nuit des temps. Elle est d'une beauté extraordinaire, malgré le bas de son corps qui est en forme de queue. Elle chante magnifiquement bien, elle a une voix en or prenante... et c'est là que l'homme est très sensible. Tellement sensible à ce merveilleux chant qu'il plonge pour la rejoindre et se noie. Ulysse qui navigua depuis de longues années en Méditerrannée fit boucher les oreilles de ses marins par de la cire quand son bateau traversa une zone de sirènes. Ulysse s'est fait auparavant attacher au grand mât. Il est le seul à avoir entendu les chants irrésistibles des sirènes et en soit sorti vivant. les TATOUAGES Le tatouage est une protection puissante que portaient à l'origine les mauvais garçons ou les marins. Les marins se bardaient de tatouages, surtout sur les parties faibles telles que le coeur, et sur le bras, signe de puissance. En angleterre les marins se faisaient tatouer un crucifix sur le dos afin de décourager le contremaître de les frapper trop forts lors de châtiments corporels. La plupart des citations sont tirées du livre Le Petit Dictionnaire des Superstitions de Marins » de Batrice Bottet, aux éditions Mosée.

croyance que tout objet a une ame